La passion du christ
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La passion du christ
La passion du Christ est l’ensemble des souffrances et supplices qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth dit le Christ.
Le récit de la Passion, ainsi que les annonces de la Passion, sont relatés dans le Nouveau Testament de la Bible, en particulier les évangiles synoptiques et l’évangile selon Jean, ainsi que dans divers textes apocryphes.
Il s'agit de textes à caractère religieux qui expriment la foi des rédacteurs. L'exégèse permet de faire la part entre les éléments proprement historiques et l'interprétation.
Le récit de la Passion, ainsi que les annonces de la Passion, sont relatés dans le Nouveau Testament de la Bible, en particulier les évangiles synoptiques et l’évangile selon Jean, ainsi que dans divers textes apocryphes.
Il s'agit de textes à caractère religieux qui expriment la foi des rédacteurs. L'exégèse permet de faire la part entre les éléments proprement historiques et l'interprétation.
Re: La passion du christ
Annonces de la Passion
D’après les évangiles synoptiques, le Christ annonce sa mort et sa résurrection à trois reprises :
* aux disciples, après sa reconnaissance par l'apôtre Simon-Pierre comme messie, dans la région de Césarée en Israël (Mt 16:21|Mc 8:31-33|Lc 9:22)
* aux disciples, réunis en Galilée (Mt 17:22-23|Mc 9:30-32|Lc 9:44-45)
* aux douze apôtres sur la route de Jérusalem (Mt 20:17|Mc 10:32-34|Lc 18:31-33).
Scènes de la Passion du Christ, de l’Ascension et de la Pentecôte, panneau d’ivoire provenant de Paris, second quart du XIVe siècle.
Ces trois annonces prédisent :
* que Jésus de Nazareth va être livré aux grands prêtres et aux scribes, qui le condamneront à mort ;
* qu’il souffrira beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes ;
* qu’il sera livré aux païens (note : ce mot désigne les Romains)
* qu’il sera bafoué, flagellé et mis en croix
* la résurrection de Jesus le troisième jour.
D’après les évangiles synoptiques, le Christ annonce sa mort et sa résurrection à trois reprises :
* aux disciples, après sa reconnaissance par l'apôtre Simon-Pierre comme messie, dans la région de Césarée en Israël (Mt 16:21|Mc 8:31-33|Lc 9:22)
* aux disciples, réunis en Galilée (Mt 17:22-23|Mc 9:30-32|Lc 9:44-45)
* aux douze apôtres sur la route de Jérusalem (Mt 20:17|Mc 10:32-34|Lc 18:31-33).
Scènes de la Passion du Christ, de l’Ascension et de la Pentecôte, panneau d’ivoire provenant de Paris, second quart du XIVe siècle.
Ces trois annonces prédisent :
* que Jésus de Nazareth va être livré aux grands prêtres et aux scribes, qui le condamneront à mort ;
* qu’il souffrira beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes ;
* qu’il sera livré aux païens (note : ce mot désigne les Romains)
* qu’il sera bafoué, flagellé et mis en croix
* la résurrection de Jesus le troisième jour.
Re: La passion du christ
Le récit de la Passion
L’arrestation de Jésus
Deux jours avant la Pâque juive, Jésus se trouve chez Simon le lépreux à Béthanie, village qui se trouve au sud-est du mont des Oliviers, à environ 3 km de Jérusalem. Le soir venu, après le repas avec les Douze apôtre (Cène), Jésus se rend au jardin de Gethsémani, où il s’isole avec les apôtres Pierre, Jacques le Majeur et Jean.
L'apôtre Judas arrive alors, menant une bande armée Romaine envoyée par les grands prêtres Juifs et les anciens. Judas désigne Jésus en lui donnant un baiser.
Les gardes se saisissent de Jésus et l’emmènent devant les autorités juives pour qu’il soit jugé. Simon avait sorti son glaive et coupé l’oreille du serviteur du Grand Prêtre, mais Jésus s’oppose à son intervention :
« Regaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive ».
L’arrestation de Jésus
Deux jours avant la Pâque juive, Jésus se trouve chez Simon le lépreux à Béthanie, village qui se trouve au sud-est du mont des Oliviers, à environ 3 km de Jérusalem. Le soir venu, après le repas avec les Douze apôtre (Cène), Jésus se rend au jardin de Gethsémani, où il s’isole avec les apôtres Pierre, Jacques le Majeur et Jean.
L'apôtre Judas arrive alors, menant une bande armée Romaine envoyée par les grands prêtres Juifs et les anciens. Judas désigne Jésus en lui donnant un baiser.
Les gardes se saisissent de Jésus et l’emmènent devant les autorités juives pour qu’il soit jugé. Simon avait sorti son glaive et coupé l’oreille du serviteur du Grand Prêtre, mais Jésus s’oppose à son intervention :
« Regaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive ».
Re: La passion du christ
Jésus devant le Sanhédrin
Les évangiles synoptiques rapportent que Jesus est emmené devant le grand prêtre Caïphe, où se réunissent les scribes et les anciens. À l’issue de son interrogatoire, Jésus proclame publiquement être le Messie et le Fils de Dieu.
Jésus est alors condamné à mort pour blasphème.
La version de l’évangile selon Jean est assez différente : Jésus est mené devant Anne, le beau-père de Caïphe et ancien grand prêtre. Celui-ci interroge Jésus sur ses disciples et sa doctrine : "Après avoir été giflé par l’un des gardes, Jésus est envoyé chez le grand prêtre Caïphe"
Pendant l’interrogatoire de Jésus, Pierre se tenait dans la cour du grand prêtre. Interrogé sur son appartenance aux disciples de Jésus, il renie Jésus trois fois avant le chant du coq, comme cela avait été prédit.
Les évangiles synoptiques rapportent que Jesus est emmené devant le grand prêtre Caïphe, où se réunissent les scribes et les anciens. À l’issue de son interrogatoire, Jésus proclame publiquement être le Messie et le Fils de Dieu.
Jésus est alors condamné à mort pour blasphème.
La version de l’évangile selon Jean est assez différente : Jésus est mené devant Anne, le beau-père de Caïphe et ancien grand prêtre. Celui-ci interroge Jésus sur ses disciples et sa doctrine : "Après avoir été giflé par l’un des gardes, Jésus est envoyé chez le grand prêtre Caïphe"
Pendant l’interrogatoire de Jésus, Pierre se tenait dans la cour du grand prêtre. Interrogé sur son appartenance aux disciples de Jésus, il renie Jésus trois fois avant le chant du coq, comme cela avait été prédit.
Re: La passion du christ
Jésus devant le préfet romain
Le lendemain matin, Jésus est emmené et jugé devant le préfet Ponce Pilate. Une fois condamné à mort par Pilate, il est d’abord flagellé, c’est-à-dire lié à une colonne où il est frappé avec un fouet aux lanières lestées d’os ou de métal (Brown et al. 628).
Les évangiles canoniques, à l’exception de l’évangile selon Luc, rapportent que Jésus est emmené au prétoire (Praetorium), supposé être soit le palais du roi de Galilée Hérode Antipas, soit le Fort Antonia (Brown et al. 628). Matthieu et Marc parlent tous deux qu’une compagnie entière de soldats, qui étaient probablement pour la plupart des recrues de Palestine ou de Syrie (Brown et al. 628), punit Jésus. Ceci est improbable et plus certainement une exagération puisqu’une compagnie de soldats comprenait de 200 à 600 soldats. (Brown et al. 628). Jean n'indique pas combien de soldats étaient présents. Ils le revêtent d’une tunique pourpre (sainte Tunique), et lui placent une couronne d'épines sur la tête, et l’acclament comme roi des Juifs. Ils feignent de lui rendre hommage, en lui cognant la tête avec un bâton qui, d’après l’évangile selon Matthieu, avait été fait pour soutenir. Les Évangiles essaient de montrer que les soldats accomplissent involontairement les desseins de Dieu. (Miller 50).
Après cet épisode, Marc et Matthieu notent que les soldats rendent à Jésus ses vêtements, mais d’après l’Évangile selon Jean, ils lui laissent la robe pourpre et la couronne. C'est alors que Ponce Pilate demande au public hébreu présent dans la petite cour du Temple de choisir qui de Jésus ou de Barabbas (un brigand) échappera à l'exécution. Or cette « foule » s'exclame, selon les textes, « Libérez Barabbas », laissant du même coup exécuter Jésus.
Le couronnement d'épines par Le Titien, vers 1570.
Cet épisode est probablement à l'origine de croyances selon lesquelles le peuple juif aurait été responsable de la mort du Christ (voir déicide). Cette interprétation a été combattue par l'Église au moins depuis le concile de Trente, ainsi qu'en témoigne le catéchisme du Concile de Trente (1566), et le catéchisme de l'Église catholique promulgué en 1991. Une survivance de cette croyance est restée jusqu'en 1959 dans la prière du Vendredi saint (Oremus et pro perfidis judaeis).
Re: La passion du christ
La crucifixion
Via Dolorosa
La Via Dolorosa (en français : Chemin de la Souffrance) est une rue de la Vieille Ville de Jérusalem. Selon la tradition religieuse, elle est le chemin que Jésus a emprunté avant sa crucifixion. Ce chemin est marqué par neuf des quatorze Stations du chemin de Croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les Chrétiens.
Le parcours traditionnel débute juste à l'intérieur de la Porte du Lion (Porte saint Stéphane), à l'École primaire Umariya, près du lieu où se trouvait l'ancienne forteresse Antonia et s'oriente vers l'ouest par la Vieille Ville jusqu'à l'Église du Saint-Sépulcre. Ce parcours tire son origine d'une procession organisée par les Franciscains au XIVe siècle.
Même si certaines rues de Jérusalem sont signalées en anglais, en hébreu et en arabe sur les différents panneaux, on peut trouver aussi indiqué sur le mur l'inscription Via Dolorosa.
Via Dolorosa
La Via Dolorosa (en français : Chemin de la Souffrance) est une rue de la Vieille Ville de Jérusalem. Selon la tradition religieuse, elle est le chemin que Jésus a emprunté avant sa crucifixion. Ce chemin est marqué par neuf des quatorze Stations du chemin de Croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les Chrétiens.
Le parcours traditionnel débute juste à l'intérieur de la Porte du Lion (Porte saint Stéphane), à l'École primaire Umariya, près du lieu où se trouvait l'ancienne forteresse Antonia et s'oriente vers l'ouest par la Vieille Ville jusqu'à l'Église du Saint-Sépulcre. Ce parcours tire son origine d'une procession organisée par les Franciscains au XIVe siècle.
Même si certaines rues de Jérusalem sont signalées en anglais, en hébreu et en arabe sur les différents panneaux, on peut trouver aussi indiqué sur le mur l'inscription Via Dolorosa.
Re: La passion du christ
Les stations du Chemin de Croix
Station I
La Première Station se trouve près du Monastère de la Flagellation, où Jésus a été interrogé par Pilate puis condamné par la suite (Jean XIX 1-2-3)
19.1 Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges.
19.2 Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre; puis, s'approchant de lui,
19.3 ils disaient: Salut, roi des Juifs! Et ils lui donnaient des soufflets.
La chapelle fut construite dans les années 1920 sur le site d'un édifice érigé au moyen-âge par les Croisés, est maintenant administré par les Franciscains. C'est de ce lieu, que tous les vendredis partent traditionnellement les processions. L'église possède des vitraux remarquables représentant le Christ flagellé sur la Colonne, Pilate se "lavant les Mains" et libérant Barabbas. Au-dessus du maître-autel, sous la coupole centrale, sur le sol, se trouve une mosaïque en or où on peut voir la Couronne d'Épines percée par les Étoiles.
Station II
La Deuxième Station
La Deuxième Station est proche des vestiges d'une ancienne construction romaine connue aujourd'hui sous le nom d'Arche Ecce Homo, en mémoire des mots prononcés par Pilate lorsqu'il montra Jésus à la foule. Cette porte triomphale située sur le côté oriental de la ville à l'époque fut érigée sous Adrien en 135 ap. J.C. célébrait la prise de Jérusalem. Seule une partie de cet édifice est visible aujourd'hui. La partie gauche de l'arc qui n'existe plus, faisait partie autrefois d'un monastère derviche islamique ; La partie droite de l'Arc de triomphe est toujours conservée et se trouve aujourd'hui à l'intérieur de l'Église des Sœurs de Sion. Cette église fut construite durant la deuxième moitié du siècle dernier sur les vestiges de ruines anciennes, comme l'arc de triomphe romain pré-cité, une partie des fortifications et de la cour de la forteresse Antonia et les vestiges remarquables des pavés de la rue datant de l'antiquité romaine, appelés aussi Lithostratus. Sur certaines pierres on peut remarquer des traces anciennes de jeu de dés, ce qui confirme l'hypothèse selon laquelle il s'agissait du lieu où les soldats romains jouaient pour gagner les vêtements de Jésus. Il faut enfin faire mention de la Piscine de Struthion, un ancien réservoir d'eau datant du IIe siècle av. J.-C., plus tard couvert par l'Empereur Hadrien.
Station I
La Première Station se trouve près du Monastère de la Flagellation, où Jésus a été interrogé par Pilate puis condamné par la suite (Jean XIX 1-2-3)
19.1 Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges.
19.2 Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre; puis, s'approchant de lui,
19.3 ils disaient: Salut, roi des Juifs! Et ils lui donnaient des soufflets.
La chapelle fut construite dans les années 1920 sur le site d'un édifice érigé au moyen-âge par les Croisés, est maintenant administré par les Franciscains. C'est de ce lieu, que tous les vendredis partent traditionnellement les processions. L'église possède des vitraux remarquables représentant le Christ flagellé sur la Colonne, Pilate se "lavant les Mains" et libérant Barabbas. Au-dessus du maître-autel, sous la coupole centrale, sur le sol, se trouve une mosaïque en or où on peut voir la Couronne d'Épines percée par les Étoiles.
Station II
La Deuxième Station
La Deuxième Station est proche des vestiges d'une ancienne construction romaine connue aujourd'hui sous le nom d'Arche Ecce Homo, en mémoire des mots prononcés par Pilate lorsqu'il montra Jésus à la foule. Cette porte triomphale située sur le côté oriental de la ville à l'époque fut érigée sous Adrien en 135 ap. J.C. célébrait la prise de Jérusalem. Seule une partie de cet édifice est visible aujourd'hui. La partie gauche de l'arc qui n'existe plus, faisait partie autrefois d'un monastère derviche islamique ; La partie droite de l'Arc de triomphe est toujours conservée et se trouve aujourd'hui à l'intérieur de l'Église des Sœurs de Sion. Cette église fut construite durant la deuxième moitié du siècle dernier sur les vestiges de ruines anciennes, comme l'arc de triomphe romain pré-cité, une partie des fortifications et de la cour de la forteresse Antonia et les vestiges remarquables des pavés de la rue datant de l'antiquité romaine, appelés aussi Lithostratus. Sur certaines pierres on peut remarquer des traces anciennes de jeu de dés, ce qui confirme l'hypothèse selon laquelle il s'agissait du lieu où les soldats romains jouaient pour gagner les vêtements de Jésus. Il faut enfin faire mention de la Piscine de Struthion, un ancien réservoir d'eau datant du IIe siècle av. J.-C., plus tard couvert par l'Empereur Hadrien.
Re: La passion du christ
Station III
La Troisième Station commémore la première chute de Christ sur le Via Dolorosa. L'endroit est marqué par une petite chapelle appartenant au patriarcat arménien catholique de Jérusalem. Sa reconstruction fut effectuée au XIXe siècle et ce sont les soldats Catholiques de l'Armée Polonaise qui achevèrent les travaux de rénovation durant la Seconde Guerre mondiale.
Station IV
Il s'agit d'une église dédiée à Notre-Dame du Spasme afin d'y commémorer la rencontre de Marie et de son Fils portant la Croix. Si la tradition d'une halte en ce lieu est institutionnalisée depuis le XIIIe siècle siècle, elle est certainement plus ancienne dans la mesure où il existe des preuves indiscutables d'une église byzantine. Les excavations nécessitées par la construction de l'église arménienne actuelle, ont mis au jour les restes d’un pavé byzantin en mosaïque du VIe siècle ou probablement du VIIe siècle siècle, ce qui permet d'asseoir solidement la tradition. Ce petit oratoire est surmonté d'un panneau entouré de frises (sculptées par l'artiste polonais Zieliensky) représentant deux semelles de sandales et symbolisant le lieu de la rencontre.
Station V
Une inscription sur l'architrave d'une porte commémore la rencontre entre Jésus et Simon de Cyrène, à qui on a confié la charge de porter la lourde Croix du Christ au Golgotha (le Calvaire), le lieu de la Crucifixion. Mis à part Jean, cet épisode est confirmé par les Évangiles.
Station VI
Une église appartenant aux Catholiques grecs préserve la mémoire de la rencontre entre Jésus et Véronique, dont on peut aussi voir le tombeau. C'est à l'occasion de cette sainte rencontre que Véronique essuya la face du Christ avec un voile de soie et sur lequel se serait imprimé les traits de son visage. Cette sainte relique serait gardée, depuis le huitième siècle dans la Basilique Saint-Pierre de Rome.
Station VII
Le lieu de la deuxième chute de Jésus est marqué par une colonne, située au croisement de le Via Dolorosa et de la pittoresque et vivante rue du Marché.
Station VIII
Sur le mur extérieur d'un monastère Orthodoxe grec est sculpté une petite croix noircie par le temps. C'était en ce lieu que Jésus rencontra les femmes pieuses. Ces femmes l’avaient suivi, en pleurant, sur le chemin du Calvaire. Cet épisode est raconté dans l'Évangile selon saint Luc au début du chapitre (Luc 23-27-28).
Station IX
La troisième chute de Jésus est commémorée par une colonne de l'ère romaine à l'entrée d'un monastère copte.
Les cinq dernières stations du chemin de croix se trouvent toutes à l'intérieur du Saint-Sépulcre.
La Troisième Station commémore la première chute de Christ sur le Via Dolorosa. L'endroit est marqué par une petite chapelle appartenant au patriarcat arménien catholique de Jérusalem. Sa reconstruction fut effectuée au XIXe siècle et ce sont les soldats Catholiques de l'Armée Polonaise qui achevèrent les travaux de rénovation durant la Seconde Guerre mondiale.
Station IV
Il s'agit d'une église dédiée à Notre-Dame du Spasme afin d'y commémorer la rencontre de Marie et de son Fils portant la Croix. Si la tradition d'une halte en ce lieu est institutionnalisée depuis le XIIIe siècle siècle, elle est certainement plus ancienne dans la mesure où il existe des preuves indiscutables d'une église byzantine. Les excavations nécessitées par la construction de l'église arménienne actuelle, ont mis au jour les restes d’un pavé byzantin en mosaïque du VIe siècle ou probablement du VIIe siècle siècle, ce qui permet d'asseoir solidement la tradition. Ce petit oratoire est surmonté d'un panneau entouré de frises (sculptées par l'artiste polonais Zieliensky) représentant deux semelles de sandales et symbolisant le lieu de la rencontre.
Station V
Une inscription sur l'architrave d'une porte commémore la rencontre entre Jésus et Simon de Cyrène, à qui on a confié la charge de porter la lourde Croix du Christ au Golgotha (le Calvaire), le lieu de la Crucifixion. Mis à part Jean, cet épisode est confirmé par les Évangiles.
Station VI
Une église appartenant aux Catholiques grecs préserve la mémoire de la rencontre entre Jésus et Véronique, dont on peut aussi voir le tombeau. C'est à l'occasion de cette sainte rencontre que Véronique essuya la face du Christ avec un voile de soie et sur lequel se serait imprimé les traits de son visage. Cette sainte relique serait gardée, depuis le huitième siècle dans la Basilique Saint-Pierre de Rome.
Station VII
Le lieu de la deuxième chute de Jésus est marqué par une colonne, située au croisement de le Via Dolorosa et de la pittoresque et vivante rue du Marché.
Station VIII
Sur le mur extérieur d'un monastère Orthodoxe grec est sculpté une petite croix noircie par le temps. C'était en ce lieu que Jésus rencontra les femmes pieuses. Ces femmes l’avaient suivi, en pleurant, sur le chemin du Calvaire. Cet épisode est raconté dans l'Évangile selon saint Luc au début du chapitre (Luc 23-27-28).
Station IX
La troisième chute de Jésus est commémorée par une colonne de l'ère romaine à l'entrée d'un monastère copte.
Les cinq dernières stations du chemin de croix se trouvent toutes à l'intérieur du Saint-Sépulcre.
Re: La passion du christ
Chemin de croix
Dans la religion catholique, le chemin de croix désigne une cérémonie célébrée le Vendredi Saint pour commémorer la Passion du Christ en évoquant 14 moments particuliers de celle-ci (certains issus de la tradition et non rapportés dans les écrits bibliques).
La cérémonie comporte parfois une procession, interrompue par des prédications, des méditations et des prières, effectuée en s'arrêtant devant 14 tableaux, crucifix ou autres symboles disposés autour de l'église ou d'un lieu attenant, généralement une voie reproduisant la montée au calvaire.
* Par extension, le chemin de croix désigne l'ensemble des symboles matériels (tableaux, statues, plaques, crucifix, etc.) marquant les différentes « stations » de la cérémonie.
Les 14 stations :
1. Jésus est condamné à être crucifié
2. Jésus est chargé de sa croix
3. Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix
4. Jésus rencontre sa mère
5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
6. Sainte Véronique essuie le visage de jésus
7. Jésus tombe pour la deuxième fois
8. Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
9. Jésus tombe pour la troisième fois
10. Jésus est dépouillé de ses vêtements
11. Jésus est cloué sur la croix
12. Jésus meurt sur la croix.
13. Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère
14. Le corps de Jésus est mis au tombeau
Le nombre de stations a longtemps été variable, il est fixé à 14 depuis le XVIe siècle.
Dans la religion catholique, le chemin de croix désigne une cérémonie célébrée le Vendredi Saint pour commémorer la Passion du Christ en évoquant 14 moments particuliers de celle-ci (certains issus de la tradition et non rapportés dans les écrits bibliques).
La cérémonie comporte parfois une procession, interrompue par des prédications, des méditations et des prières, effectuée en s'arrêtant devant 14 tableaux, crucifix ou autres symboles disposés autour de l'église ou d'un lieu attenant, généralement une voie reproduisant la montée au calvaire.
* Par extension, le chemin de croix désigne l'ensemble des symboles matériels (tableaux, statues, plaques, crucifix, etc.) marquant les différentes « stations » de la cérémonie.
Les 14 stations :
1. Jésus est condamné à être crucifié
2. Jésus est chargé de sa croix
3. Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix
4. Jésus rencontre sa mère
5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
6. Sainte Véronique essuie le visage de jésus
7. Jésus tombe pour la deuxième fois
8. Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
9. Jésus tombe pour la troisième fois
10. Jésus est dépouillé de ses vêtements
11. Jésus est cloué sur la croix
12. Jésus meurt sur la croix.
13. Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère
14. Le corps de Jésus est mis au tombeau
Le nombre de stations a longtemps été variable, il est fixé à 14 depuis le XVIe siècle.
Re: La passion du christ
D’après l’Évangile, Jésus fut obligé, comme d’autres condamnés au crucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au mont du Golgotha (la place du crâne), le lieu de l’exécution. D’après les évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n’en est pas donnée dans les Évangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc (Brown et al. 628). Paul cite aussi un Rufus dans son Épître aux Romains Rm 16:13. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il leur répondait par des citations Os 10:8.
Quand ils arrivent au Golgotha, les Évangiles synoptiques déclarent qu’il est proposé à Jésus du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié, d’après les Évangiles synoptiques à la troisième heure (9 h), mais d’après Jean à la sixième heure (midi).
Les Évangiles synoptiques ajoutent que la croix comportait, au-dessus de la tête de Jésus, l’inscription Iesu Nazarati Rex Iudorum, « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». L’Évangile selon Jean précise que Pilate a rédigé cette inscription sur un écriteau, en hébreu, en latin et en grec ancien.
Les Évangiles canoniques déclarent alors que les vêtements de Jésus lui furent retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L’Évangile selon Jean prétend que ceci accomplit une prophétie de Ps 22:18. D’après l’Évangile selon Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus, lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre est considéré comme voué à l’enfer.
Quand ils arrivent au Golgotha, les Évangiles synoptiques déclarent qu’il est proposé à Jésus du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié, d’après les Évangiles synoptiques à la troisième heure (9 h), mais d’après Jean à la sixième heure (midi).
Les Évangiles synoptiques ajoutent que la croix comportait, au-dessus de la tête de Jésus, l’inscription Iesu Nazarati Rex Iudorum, « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». L’Évangile selon Jean précise que Pilate a rédigé cette inscription sur un écriteau, en hébreu, en latin et en grec ancien.
Les Évangiles canoniques déclarent alors que les vêtements de Jésus lui furent retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L’Évangile selon Jean prétend que ceci accomplit une prophétie de Ps 22:18. D’après l’Évangile selon Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus, lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre est considéré comme voué à l’enfer.
Re: La passion du christ
La Passion est célébrée le Vendredi saint. Pour le texte de la prière universelle prononcée ce jour-là, voir : prière du Vendredi saint.
Re: La passion du christ
Les instruments de la Passion
Les artistes religieux représentent souvent les instruments ou objets qui entourent la passion :
* Deux anges qui présentent,
* Marteaux, (clous), tenailles,
* Les échelles pour dépendre les corps des crucifiés,
* Les trois croix,
* La lance du centurion,
* L'éponge imbibée de vinaigre au bout d'une branche d'hysope,
* (La couronne d'épine et le sceptre)
* Le coq de saint-Pierre.
Et aussi :
* La colonne,
* Les trente pièces d'argent de Judas,
* La lanterne des gardes, les torches,
* Le glaive de Saint-Pierre,
* Le roseau et le fouet de la flagellation,
* La tunique sans couture et le vêtement rouge,
* les dés pour tirer au sort les vêtements,
* La coupe de boisson amère, et le calice de l'agonie,
* La main du grand-prêtre qui gifla le Christ...
Les artistes religieux représentent souvent les instruments ou objets qui entourent la passion :
* Deux anges qui présentent,
* Marteaux, (clous), tenailles,
* Les échelles pour dépendre les corps des crucifiés,
* Les trois croix,
* La lance du centurion,
* L'éponge imbibée de vinaigre au bout d'une branche d'hysope,
* (La couronne d'épine et le sceptre)
* Le coq de saint-Pierre.
Et aussi :
* La colonne,
* Les trente pièces d'argent de Judas,
* La lanterne des gardes, les torches,
* Le glaive de Saint-Pierre,
* Le roseau et le fouet de la flagellation,
* La tunique sans couture et le vêtement rouge,
* les dés pour tirer au sort les vêtements,
* La coupe de boisson amère, et le calice de l'agonie,
* La main du grand-prêtre qui gifla le Christ...
Re: La passion du christ
Passion (peinture)
La Passion est un thème employé de façon récurrente dans l'art chrétien pictural.
Dans le christianisme, la Passion du Christ ou la Passion (avec une majuscule) désigne l'ensemble des événements de la vie de Jésus de son arrestation juste après la dernière Cène, à sa mort sur la croix.
Étapes de la Passion
Jean, qui était l'apôtre le plus jeune, était le seul des douze apôtres présent au pied de la croix, avec Marie, et son récit est considéré comme plus proche de la réalité.
Voici les étapes résumées d'après l’évangile selon Jean (traduction œcuménique de la Bible) :
1. Jésus est arrêté
(...) « Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. » (...)
2. Jésus est conduit devant le grand-prêtre
* Jésus est renié par Pierre.
* Jésus est interrogé par le grand-prêtre.
* Jésus est renié par Pierre pour la seconde et la troisième fois (le coq chante).
3. Jésus est emmené chez Pilate
* on emmène Jésus de chez Caïphe à la résidence du gouverneur romain Pilate.
4. Pilate cède à la foule et condamne Jésus
* Jésus est interrogé par Pilate.
* Jésus est flagellé et couronné d'épines.
* Jésus est interrogé par Pilate pour la deuxième fois.
# Jésus est crucifié
* Jésus porte lui-même sa croix et monte au Golgotha (qui se traduit par Calvaire, c'est-à-dire Crâne).
* il est placé entre deux larrons.
* la croix portait l’inscription INRI pour « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».
* les prêtres juifs dirent à Pilate qu’il aurait fallu écrire : cet homme a dit : « je suis le roi des Juifs » (le blasphème était le motif d’accusation de Jésus).
* les vêtements de Jésus sont tirés au sort.
* la mère de Jésus était là.
Il y avait Marie, mère de Jésus, avec sa sœur Marie femme de Clopas, et Marie-Madeleine. Près de Marie se tenait le "disciple que Jésus aimait"[1]. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils". Puis il dit au disciple : "Voici ta mère".
* Jésus meurt sur la croix.
# Le flanc de Jésus est percé d'un coup de lance
L'évangile selon Nicodème révèle le nom du centurion qui a porté le coup : Longin (Longinus). Cette lance est appelée Sainte Lance
# Jésus est mis au tombeau
La Passion est un thème employé de façon récurrente dans l'art chrétien pictural.
Dans le christianisme, la Passion du Christ ou la Passion (avec une majuscule) désigne l'ensemble des événements de la vie de Jésus de son arrestation juste après la dernière Cène, à sa mort sur la croix.
Étapes de la Passion
Jean, qui était l'apôtre le plus jeune, était le seul des douze apôtres présent au pied de la croix, avec Marie, et son récit est considéré comme plus proche de la réalité.
Voici les étapes résumées d'après l’évangile selon Jean (traduction œcuménique de la Bible) :
1. Jésus est arrêté
(...) « Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. » (...)
2. Jésus est conduit devant le grand-prêtre
* Jésus est renié par Pierre.
* Jésus est interrogé par le grand-prêtre.
* Jésus est renié par Pierre pour la seconde et la troisième fois (le coq chante).
3. Jésus est emmené chez Pilate
* on emmène Jésus de chez Caïphe à la résidence du gouverneur romain Pilate.
4. Pilate cède à la foule et condamne Jésus
* Jésus est interrogé par Pilate.
* Jésus est flagellé et couronné d'épines.
* Jésus est interrogé par Pilate pour la deuxième fois.
# Jésus est crucifié
* Jésus porte lui-même sa croix et monte au Golgotha (qui se traduit par Calvaire, c'est-à-dire Crâne).
* il est placé entre deux larrons.
* la croix portait l’inscription INRI pour « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».
* les prêtres juifs dirent à Pilate qu’il aurait fallu écrire : cet homme a dit : « je suis le roi des Juifs » (le blasphème était le motif d’accusation de Jésus).
* les vêtements de Jésus sont tirés au sort.
* la mère de Jésus était là.
Il y avait Marie, mère de Jésus, avec sa sœur Marie femme de Clopas, et Marie-Madeleine. Près de Marie se tenait le "disciple que Jésus aimait"[1]. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils". Puis il dit au disciple : "Voici ta mère".
* Jésus meurt sur la croix.
# Le flanc de Jésus est percé d'un coup de lance
L'évangile selon Nicodème révèle le nom du centurion qui a porté le coup : Longin (Longinus). Cette lance est appelée Sainte Lance
# Jésus est mis au tombeau
Re: La passion du christ
La Passion représentée dans les églises
Les étapes de la Passion sont couramment appelées chemin de croix.
Elles sont représentées à l'intérieur des églises, généralement dans les allées latérales, de chaque côté.
Ce sont des représentations en pierre ou en bois sculpté, ou bien des peintures.
Il existe aussi des chemins de croix à l'extérieur des églises, autour des lieux de pèlerinage par exemple.
Représentations du thème
En peinture
La flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ, peinture de William Bouguereau de 1880
Compassion
Peinture de William Bouguereau de 1897
Les chemins de croix, lorsqu'ils sont peints, comportent les 14 étapes définies depuis le XVIe siècle (voir chemin de croix).
Les peintures exécutées sur commande hors chemins de croix représentent généralement les scènes suivantes :
* le jugement, le moment où Pilate montre Jésus à la foule : Ecce Homo
* la flagellation : noter que le tableau de Piero della Francesca souvent appelé la Flagellation du Christ, (représente en réalité le rêve de saint Jérôme - donnée à sourcer),
* la crucifixion, scène le plus souvent représentée en peinture,
* le moment où la vierge Marie recueille le corps de Jésus décédé : Pieta,
* la mise au tombeau.
En fresques
Lamentation du Christ, fresque de l’église de Nerezi, Macédoine
Les étapes de la Passion sont couramment appelées chemin de croix.
Elles sont représentées à l'intérieur des églises, généralement dans les allées latérales, de chaque côté.
Ce sont des représentations en pierre ou en bois sculpté, ou bien des peintures.
Il existe aussi des chemins de croix à l'extérieur des églises, autour des lieux de pèlerinage par exemple.
Représentations du thème
En peinture
La flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ, peinture de William Bouguereau de 1880
Compassion
Peinture de William Bouguereau de 1897
Les chemins de croix, lorsqu'ils sont peints, comportent les 14 étapes définies depuis le XVIe siècle (voir chemin de croix).
Les peintures exécutées sur commande hors chemins de croix représentent généralement les scènes suivantes :
* le jugement, le moment où Pilate montre Jésus à la foule : Ecce Homo
* la flagellation : noter que le tableau de Piero della Francesca souvent appelé la Flagellation du Christ, (représente en réalité le rêve de saint Jérôme - donnée à sourcer),
* la crucifixion, scène le plus souvent représentée en peinture,
* le moment où la vierge Marie recueille le corps de Jésus décédé : Pieta,
* la mise au tombeau.
En fresques
Lamentation du Christ, fresque de l’église de Nerezi, Macédoine
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