notes de cours

Archéologie antique



La spécificité de l’archéologie antique gallo-romaine :
- Les romains arrivent avec la civilisation pour ce pays barbare. Pour les nations latines on cherche à se rapprocher de la civilisation gréco-romaine. Pour Fustel De Coulanges la Gaulle Romaine innove la recherche de son temps.
- La construction en pierre apparaît en Gaulle avec les romains, Nantes est construite sur les fondations gallo-romaines. Proscription : recherche d’un cite à partir d’objets trouvés.
- La poterie romaine aux couleurs spécifiques (noir, rouge).

Ces objets deviennent des objets de collection, dans les cabinets de curiosité. Il y a aussi une part importante des textes dans l’archéologie gallo-romaine. Longtemps l’archéologie a été perçue comme une chose annexe à l’histoire faite pour l’illustrer, cependant un texte n’est jamais neutre (textes des vainqueurs), à contrario les objets le sont. Il faut savoir replacer un texte dans le domaine géo politique et l’auteur dans ses convictions et ses origines. Il persiste tout de même de nombreuses zones d’ombre dans les textes que seul l’archéologie peut combler. Tout doit et peut être critiqué.

Les conquêtes de la Gaule

II° siècle jusqu’en 130 avant JC : Rome bas Carthage et contrôle les zones méditerranéennes (péninsule ibérique) sauf les côtes gauloises. Celles-ci sont contrôlées par Marseille (Massilia). Il existe une lien commercial entre Marseille et Rome, mais les pirates empêches de plus en plus de commercer, alors Rome va aider Marseille mais fini par rester en Gaulle et entamer les conquêtes des régions pyrénéennes. Colonie de Narbonne : octroie un nombre important de droits.
Eduens : ils vont appeler à l’aide Rome en 58 avant JC. A cette époque gaulois et romains sont amis. Les peuples celtiques se heurtent aux germaniques, donc les helvètes partent vers les territoires Eduens. Les romains aident donc à endiguer cette vague en envoyant Jules César et ensuite conquérir le reste du peuple gaulois. Durant la guerre des gaulles certaines peuplades gauloises aideront les romains. Le peuple armoricain s’allie contre césar qui va trouver un soutient de poids chez les Pictons.
Rome devient un empire en 27 avant JC avec Octave qui devient le premier empereur de Rome sous le nom d’Auguste, c’est le début du haut empire qui durera jusqu’en 1192.
Nouveau découpage de la Gaulle par les fleuves, cette organisation du territoire va maintenir une certaine cohérence pendant deux siècles. Chaque province possède une capitale et plusieurs civtates sorte de départements) dans lequel évolue le citoyen gallo-romain.
Les villes à l’inverse des campagnes vont servirent à Rome pour importer et imposer ses coutumes, chaque villes doivent être une réplique miniature de Rome.
La voierie et les routes sont un autre phénomène importer de Rome. Rome va donc structurer et organiser l’ancien système routier avec un réseau en étoile vers les chefs lieus de cités. La romanisation de la gaulle est donc progressive.

La gaulle est un territoire fertile avec des savoirs faire importants dont Rome ne pouvait se passer dans sa volonté d’expansion économique. Dans le courant du II° la gaulle va se couvrir de monuments grâce à l’économie en vogue.
Rome ne cherche pas à imposer son modèle mais se base sur ce qui existait déjà avant (romanisation du panthéon gaulois) pour un passage plus doux à la civilisation Romaine.

Durant la crise du III° siècle Rome va subir un certain nombre de défaites qui vont aller contre la politique du sénat. La situation est donc conflictuelle et va déstabiliser l’économie romaine. Les règnes de Déocletien et de Constantin vont marquer un certain renouveau de l’empire. Ils vont alors crée des sous provinces pour un contrôle plus serré. Certains peuples romano barbares vont désorganiser ces provinces pour en prendre la possession.

BIBRACTE : de la « ville » gauloise à la ville romaine

Bibracte se trouve sur le mont Beuvray. Durant l’âge du fer, pendant la guerre des gaules, César spécifiât que Bibracte est la capitale des Eduens.
Les fleuves sont les principaux axes de circulation, les Eduens est l’un des peuples le plus puissant de Gaule du fait de leur commerce avec les romains.

Bibracte possède une position topographique idéale. Fouillée dès 1867 par Bulliot invité par Napoléon III. Cet oppidum possède un double système de remparts, l’une de 5km de long qui délimite 135hectares et le deuxième qui en délimite 200, le plus petit étant le plus récent. Ces remparts sont fait d’un coffrage de poutres en bois remplis de terre et de pierres, ces remparts empêchent d’être défoncés par un bélier ou d’être incendiés, il y avait aussi à l’extérieur un fossé large de 5 à 6mètres. Les portes sont les failles des remparts, comme la porte du Rebout qui est la porte principale. Ces remparts c’est construit en 3 phases et ont nécessité de beaucoup de matériaux dont du fer pour les clous et de bois (100 hectares de forêt pour le rempart).
Ils délimitent l’espace entre la ville et l’extérieur. Un oppidum est un urbanisme Gaulois.
Il existait un plan préexistant à la construction de la ville, c’est donc une ville planifiée. L’oppidum est séparé en plusieurs quartiers dont des activités de métallurgie. La nécropole est placée à l’extérieur de la ville, c’est un legs direct de Rome (rejet des morts loin des vivants).

Au niveau du parc aux chevaux on peut voir des constructions gallo romaines typiques, ce sont des constructions méditerranéennes planifiées autour d’un atrium. Ce sont les maisons des notables et des chefs, se sont les premiers a adopter le mode de vie romaine, on trouve des traces des bâtiments antérieur sous les constructions gallo romaines.

Fonctions d’un oppidum

Les oppida structurent le territoire gaulois.
Aedificia : sortes de thermes
Vici : petits villages ou agglomérations non protégées
Oppidum : sorte de capitale provinciale fortifiée
Vergobret : juge élu chaque année

Les oppida sont des lieux de rassemblement de la population et sert le plus souvent au recensement. Pour la fin de l’âge du fer c’est sur les oppida que sont frappés les pièces. C’est donc un centre politique aux privilèges des pouvoirs centraux.

Les oppida ont aussi une fonction religieuse, on peut le voir avec le quartier de la terrasse qui sont des enclos entourés de fossés, se serai une enceinte religieuse car on n’y a retrouvé aucuns vestiges (cela reste donc une hypothèse), c’est le point le plus haut et pourrait être en rapport avec le culte aérien. Ensemble religieux gallo romain qui est le fanum. Les lieux de cultes romains s’implantent sur les anciens lieux de cultes. La fontaine saint Pierre, structure en bois où l’on a jeté des pièces de monnaie en guise de sacrifice pécuniaire. La chapelle saint Martin est un fanum et un mithraeum (lieu de culte dédié à Mithra dieu originaire du proche orient vénéré par les soldats romains), ces lieux ont étés christianisés par la suite. En 1987 on découvre un bassin en granit, il pourrait s’agir d’un axis mundis (centre de la cité) emprunt des gaulois à la civilisation romaine. S’unir autour d’un culte commun.

Les oppida sont aussi des lieux économiques et commerciaux, Bibracte est un lieu stratégique du commerce, on y trouve un certain nombre de structures de stockage. Il y a des traces d’orfèvrerie, on sait que c’est à cette époque que les celtes commencent à produire en série. C’est donc un lieu de production, de centralisation et d’échanges. La monnaie Eduens est calquée sur celle des romains pour faciliter le libre échange. On a découvert un fort nombre d’amphores romaines, l’oppidum était un lieu de centralisation du vin romain afin de le redistribuer.

Conclusion

Bibracte est un site extrêmement riche sur le plan archéologique. Il a été construit durant la première moitié du premier siècle avant JC et abandonnée durant le premier siècle après JC. Il se trouvait sur le mont Beuvray un important marché aux chevaux.

AUTUN et l’urbanisme Romain

Autun à l’inverse de Bibracte est une ville neuve, au temps des romains elle s’appelait Augustodunum, augusto : nom impérial et rapport au pouvoir romain, dunum : fortifications.

La ville dispose de ruines impériales, les premières traces sont trouvées en 1575. Les premières fouilles ont lieu en 1610 à la porte de Rome.
17° De nombreux travaux sur les monuments sont effectués.
19° Société savante qui s’intéresse aux Eduens.
20° Léthargie à Autun, il faudra attendre 1970 pour que le dossier soit reprit par Rebourg.

On a retrouvé des traces néolithiques et de l’âge du bronze, il s’agit de petites fermes isolées où sera construite Autun par la suite. Le site est plat et propice à l’agriculture, c’est aussi un lieu de carrefour entre Bibracte et Chabon. Autun se trouve dans le coude de l’Arroux sur la bordure, ce qui permet à la rivière d’être aménagée. On retrouve de grands bâtiments aux bords de l’Arroux qui pourraient correspondre à des horrea et il se peut qu’il y ai eu un port.

Autun était peut être un point religieux gaulois, il a du exister un sanctuaire gaulois dont le sanctuaire extra muros en est la continuité.
Il y a une volonté politique d’édifier une ville neuve de la part des Romains, selon les coutumes romaines. Le site était sur un marais qu’il a fallut assécher, le site a aussi été nivelé (même si le sol était plat il y avait une légère pente qu’il a fallut compenser). La superficie de la ville est de 200hectares pour la ville close. Le rempart fait 6km de long, c’est la plus grande ville gallo romaine, les remparts font 13m de haut et 2,5m de large. Ce rempart est couvert de ciment, opus caementicium.
Ce rempart a été bien conservé car il a été entretenu au moyen âge durant la période médiévale. Il y a une tour circulaire tous les 50 ou 100mètres (53 tours) elles n’ont pas été construites pour résister à une attaque mais elles ont un caractère ostentatoire.
Des quatre portes de l’origine il n’en reste que deux dont la porte de l’Arroux est la mieux conservée (18/16m) elle est surplombée d’une galerie de colonnades.

Castrum : fortifications du bas empire, pourtant cette enceinte a été construite en même temps que l’enceinte principale. C’est un axe fait spécialement pour isoler les monuments.
Axes : Cardo et Decamanus, viendraient des camps militaires romains. Le cardo fait 1,5km de long, il ne reste pas de traces de l’autre. C’est une route de 16m de large, 8m de chaussée et 4m pour chaque bas cotés. La route est bombée pour une meilleure évacuation des eaux de pluie.

Parure monumentale de la ville d’Autun. Le forum, cœur politique de la ville, c’est là que se situent les temples, centre de la ville. Il est dur de la localiser mais il existe car on a trouvé des traces écrites y faisant référence. L’amphithéâtre et le théâtre sont les monuments clés de l’infrastructure des loisirs de la ville. Ces monuments sont contemporains et ont étés construits sous le règne de Flavien. Le théâtre est le plus grand de la Gaule romaine, on peut voir avec Autun qu’il y a une totale adoption des mœurs romaines. Il pourrait y avoir des thermes ou des bains privés car on a retrouvé le système de chauffage.
Les temples et les sanctuaires sont bien conservés. Il y a quatre temples à l’intérieur des remparts et deux à l’extérieur.
Le temple de Janus est le mieux conservé, on a retrouvé la cella, espace intérieur du fanum. Le culte à la déesse de Bibracte fait la liaison avec l’oppidum abandonné de Bibracte.

Le transfert du chef lieu de cité des Eduens dans la plaine s’est fait d’après la volonté directe de Rome. Les élites de Bibracte vont êtres les premières à s’installer à Autun. En une trentaine d’années, Rome va déplacer la capitale des Eduens. On retrouve la présence de sépultures caractéristiques, notamment la pyramide de Couhard, restes d’un tombeau d’un riche citoyen.

MARSEILLE, capitale de la méditerranée antique

Période archaïque 600-480 Av
Période classique 480-323 Av
Période hellénistique 323-31 Av

Première ville grecque créée en Gaule par des Phocéens. Ces Phocéens créés sur le pourtour méditerranéens des villes antiques. Ils veulent créer des comptoirs commerciaux : emporions.
Le chef des Ligures, le roi Nann cherchait à marier se fille Gyptis quand les Phocéens arrivent à Marseille, elle choisit Protis le chef des Phocéens. Après sera créé Marseille par ce Protis.
C’est un mythe de fondation pour un caractère associatif entre gaulois et grecques.
Marseille est l’interlocuteur privilégiée de Rome, elle s’allie avec eux dans la guerre contre Carthage.
Relations conflictuelles entre Marseille et ses voisins Ligures. Marseille garde un statut privilégié durant la période où Rome contrôle la ville, grâce à l’aristocratie présente.
Marseille soutien Pompée et après la guerre des gaules quand césar à gagner, César enlève les privilèges accordés à la ville.

La calanque de Marseille est alors un port en eaux profondes qui permet aux bateaux de mouiller dans cette rade. La topographie du site est aussi un avantage, entouré de trois collines et de la mer, la ville antique de Marseille était sur la partie est délimitée par un marécage.
Quai formé grâce de grands pieux en bois qui soutenaient les pierres qui formaient le dit quai.
Place Jules verne on a découvert deux épaves de navire d’époque ancienne datées de 550 avant JC, cette découverte est importante car elle montre l’importance de Marseille dès cette époque. Problème d’ensablement du littoral de Marseille.

On connaît très mal le premier état de la ville de Marseille, on sait pourtant qu’il y a eu un plan d’urbanisme préexistant à la construction de la ville de Marseille. Il semble que la ville ait été entourée d’un rempart de construction typiquement grecque (petite portion retrouvée). En 2005 des fouilles ont mis à jour des niveaux très anciens de la ville de Marseille. Elle consiste à de petits bâtiments sur solins de pierres s’organisant autour d’un podium.

Durant la période classique la ville va peut se développer, il faut attendre la période hellénistique pour que la ville dépasse ses remparts, cette expansion est contrôlée par une puissance extérieure. Construction d’un rempart de vocation défensive. Création d’un nouveau port au niveau du quartier du vieux port.

La parure monumentale de la ville est très mal connue elle aussi. Marseille aurait servit de révélateur à l’archéologie, premiers travaux commencés à Marseille pour ensuite être étendue à toute la France. Forum romain sans doute près de la butte saint laurent. Le seul monument qui a été fouillé se sont les bains hellénistiques de la rue Lucas.

Création de petits comptoirs commerciaux sur le littoral de Marseille, car elle est relativement loin de Phocée et de le Grèce. Elle permet d’avoir des abris pour les navires et de façon à ce que les navires ne s’aventures pas en haute mer, elle est aussi relativement éloignée de l’isme gaulois et a du mal à pénétrer les alpes, avec ces comptoirs elle peut avoir des contacts et des relation avec les villes indigènes. Arles plan quadrillé ainsi que Nice et Antipolice (comptoirs littoraux).

Ville de Hyères, camps militaire romain.
Les échanges entre Marseille et le monde celtique ce voit avec entre autre la céramique ionienne de la vallée du Rhône, car il y a une importation de cette céramique en grand nombre. Existence de vigne à Marseille très précoce (5°). Marseille va diffuser dans la Gaule un certain nombre d’idées sur l’urbanisme.
Les peuples de la Gaule pratique l’écriture de manière occasionnelle en mélangeant certaines écritures, ils gardes la plupart du temps leurs traditions orales, certaine résistance au modèle marseillais.

Marseille reste une petite enclave grecque dans le monde gaulois, elle ne réussit pas à faire ce qu’a fait Rome des années après.

NIMES ET ARLES : deux villes romaines du Midi de la Gaule

Deux villes urbanisées d’assez longue date, Arles est la cité antique des saliens, Nimes est celle des volque arecomiques, deux importantes citées gauloises et romaines qui vont donner naissance à deux villes d’importance.
Deux sites naturels et propices à la construction urbaine. Arles à coté de la Camargue, des Alpilles et de la plaine du Crau. Elle est la première ville que l’on croise en remontant le Rhône, sur une colline. Une colline pas très élevée mais qui dévie le Rhône qui créé une zone de rupture de charge qui permet la construction d’un port.
Nimes, elle s’installe au centre d’une plaie à coté de collines calcaire au pied du mont cavalier. A l’inverse d’Arles les habitant ont décidé de s’installer dans une plaine, les collines calcaire sont incisées de cours d’eau appelés cadereaux.
On pensait qu’il n’y avait pas à Arles d’occupation antérieur à la ville romaine mais les fouilles entreprise au centre de la colline une structure plus ancienne. Bâtiments qui datait de 530 à 500 avant JC, avant les fouilles du 19° on n’avait pas encore vu de bâtiments datant d’avant l’arrivée romaine à Arles. Cette ville émerge d’une initiative indigène, contrairement à Marseille, on note vers 6° un nombre important de grecques qui viennent dans la ville d’Arles. Cohabitation entre les grecques et les celtaux bisures.

La première occupation à chercher à éviter les débordements de la source qui se trouve à côté, cette source ne s’assèche jamais ce qui est un réel avantage pour la ville (surtout l’été). Dès le départ ce site se construite autour d’axes et de routes, site favorable et des itinéraires routiers important. Technique de construction en brique crue similaire à toutes les villes du midi de la gaule. Dès la fin du 6° avant JC la ville va se développer grâce aux grecques, la ville s’étend sur une superficie de 30 hectares. Plan de la ville orthonormé qui organise la ville en îlots d’habitation, une telles symétrie de la ville a supposer un détachement de géomètres dans la construction, au centre de la ville sur les cryptoportiques on a les traces d’installations typiquement grecque qui s’oppose à la partie sud de la ville qui est resté indigène. Il y a semble il une bipartition entre les habitats grecques et indigènes. Abandon des quartiers indigènes vers 200 avant JC à cause d’une crue du Rhône, il y a donc un resserrement autour du noyau primitif. Jules César octroi à Arles le nom de colonie qui va permettre à la ville d’accueillir des citoyens romains. Cette arrivée va permettre une romanisation plus rapide de la ville.
La ville romaine connu depuis plus longtemps va être calqué sur le plan de la ville proto historique. Au début du 1°avant JC la ville s’étend de l’autre coté du Rhône avec une superficie de 40hectares. Il y a aussi la construction de remparts.

Nimes, ville d’une vingtaine d’hectare à son début. En 400 avant JC la ville est reconstruite avec une rempart. Cette fortification a été retrouvée sur le site de la tour de Magne, tour proto historique chemisé par les romains avec un nouvel appareillage. C’est une ville enclose de 35hectares. Elle devient la capitale de la ligue aricomique au 3° avant JC. Il faut attendre le 1° avant JC avant que la ville explose dans son urbanisme, il y a un déplacement des murailles, 40 50hectares. Statut de colonie à titre honoraire qui ne reçoit pas de romains mais qui bénéficie des avantages politiques et économiques.
La ville est remodelée selon des principes romains. La ville va atteindre à son apogée 110hectares de surface (3° 4°), sur ces 110 hectares seulement la moitié est constituée de bâtiments. Au niveau des quartiers de bénédictins, on a retrouvé des villas très riches ornées de mosaïques.

A Arles les monuments emblématiques d’envergures vont tout de suite être construits dans la ville, comme l’amphithéâtre qui est le vingtième plus important de l’empire romain il serait calquer sur le Colisée de rome. Il pouvait accueillir jusqu’à 25000 spectateurs sur 24 niveaux de gradins. Le théâtre qui a des dimensions importantes et qui est directement lié à l’amphithéâtre, ce théâtre est encore plus précoce que l’amphithéâtre. Le forum de Arles a bien été reconstitué avec le temple. Dernier monument emblématique d’Arles, les cryptoportiques qui soutiennent des bâtiments qui pouvaient abriter des boutiques.

Nimes est connut pour ses deux monuments publics, le nymphée et la maison carrée. Le nymphée fait partie d’une installation monumentale qui vient se mettre autour de la source de la ville primitive, on ne sait pas vraiment à quoi servait ce nymphée. La maison carrée désigne l’ancien temple du forum de Nimes, ce temple était dédié à Caius et Lucius Caesar, les petits fils adoptif de César. Les trente colonnes de ce temples sont de style corinthienne ce qui fait de ce temple le premier monuments construit de la citée, elle était une salle où se réunissait l’assemblée, la curry. Les arènes de Nimes sont datée de plus tard que celles d’Arles.

Une capitale de cité disparue de l’ouest de la Gaule : Jublains

Chef lieu de citée des Aulerques Diablintes, cette ville a connu une romanisation intensive, le bourg actuel de jublains ne couvre qu’un tiers de la superficie antique. Ce site est exemplaire d’u point de vue matrimonial, la région a acheté le site afin de fouiller la ville antiqua de jublains plus facilement.
Des le 17° mention de la ville par des érudits locaux. Prospection géophisique du site.

Histoire de ville qui est maintenant bien connu, débute à l’age du fer et pardure jusqu’au bas empire. Les origines de la ville antique de jublains on en a des traces sur le temple de la ville antique dit de la fortune, on y a des couches des premières occupations gauloises. Les niveaux gaulois n’ont puent être atteins que ponctuellement. Traces de palissades qui sont datées de l’an 100 avant JC. On y découvre un mobilier spécifique gaulois qui date du second age du fer il y a surement du y avoir là un sanctuaire gaulois. Parmis le mobilier retrouver on a trouver des monnaies qui remontes au second age du fer.
Le secteur de la boissière à mis au jour des vestiges gaulois, on a retrouver des structures en cru datant de l’age du fer, ce sont des fossés et des trous de poteaux. Le mobilier trouver prouverai la présence d’un ferme en dessous de la villa romaine.

La ville de jublains va se constituer autour de son sanctuaire. Il ne semble pas que la ville puisse à la fin de l’age du fer être considéré comme une ville a proprement parler. L’oppidum de Moulay va être déplacé sur jublains. Une fouille de 2005 a révélée les traces d’une occupation augustéenne. En 80 le théâtre de jublain va être construit et sous Trajan se met en place le plan orthonormé de la ville. La ville va se développée avec une apogée dans la courrant du 2° après JC. Par la suite jublains va subir la crise du 3° siècle, à cette époque la gaule va connaître de graves troubles sociaux politiques et militaires. Jublains va arrêter l’expansion de sa ville et enfouir les trésors monétaires durant cette crise. Certains trésors retrouvés sont le résultat de la crise de ce troisième siècle. Dans le nord de la gaule c’est à cette époque que les chefs lieux de cté vont formé des muraille et construirent des fortaresses. A l’inverse d’un certain nombre de villes Jublains ne vas pas se remettre de la crise. La ville va être désertée aux environ du quatrième siècle. La ville va perdre son nom de chef lieux au moment ou les Aulerques Diablins vont se rattachés aux Aulerques Cenmans. Contrairement aux autres capitales de citée Jublains ne va pas devenior le siège de l’évêché chrétien et sera rattaché à l’évêché du Mans. Jublains va se développer comme u petit bourg médiéval et il faudra attendre le 19° pour redécouvrir la ville antique de Noviodunum.

Jublains est un nœud routier avec des routes qui partent vers la Normandie au nord, la ville de Corseul à l’ouest, les villes du Mans d’Angers et de Rennes au sud. Jublains s’intègre donc bien aux autres villes alentours. Axe de pénétration de la gaule Armoricainne.

Le plan orthonormé apparaît sous la dynastie des Flaviens, ainsi les rues vont définir des îlots qui vont structurer les habitations. Les nécropoles à l’extérieur de la ville ont permis de définir l’étendue de la vile qui est de 25hectares. On trouve ces nécropoles près de la forteresse, le théâtre et le temple. Plan d’arpentage. On note quelques anomalies dans ce plan très régulier. La voie A alignée sur le sanctuaire va subir un décalage au niveau du forum, le théâtre est lui aussi décalé par rapport à la voie. La mise en scène des monuments publics met le temple en valeur, comme si la ville avait été construite autour du sanctuaire.

La place de l’artisanat à Jublains permet de voir la trace de l’industrie du verre du fer et de la céramique. La place des ateliers diffère selon l’artisanat concerné les ateliers sont rejetés en périphérie de la ville, les sites liés à la fabrication de céramique sont repérés à l’ouest et au sud de la ville (le site du brosseau et celui de la poste). Les forges sont retrouvées au centre de la ville antique ainsi que de l’orfèvrerie.

La parure monumentale de la ville peut se diviser en trois secteurs, le secteur nord où l’on trouve le temple de la fortune et le forum. Ce temple a été construit en dure en 65 avant JC, l’ancien sanctuaire de tradition celtique était lui construit en matériaux périssable, il y a un siècle d’écart entre la construction du temple te la finition de décor peut faire penser que la ville au départ n’était pas extrêmement riche et puissante. Le mur du péribole servait à séparer le monde humain du monde sacré, il était doublé d’un portique extérieur. Le temple est légèrement décalé vers le sud, il faudrait peut être considérer l’envie de construire deux temple mais ce projet aurait été abandonné. Pour la construction ils ont fait venir du calcaire depuis la loire et du marbre des pyrénées. Ce temple ne donne pas d’indication pour sa dédicace, on a seulement retrouvé une statuette qui pourrait être une déesse mère gauloise, on peut supposer que le temple était dédié à une déesse important et sûrement une déesse tutélaire des Aulerques Diablintes. On connaît très mal le forum de Jublains et on le placerai sur le lieu dit de la tonnelle situer au centre de la ville antique, ce secteur fouiller entre 1865 et 1870 dont les rapports de fouilles sont très peu exploitables aujourd’hui. Dans le secteur sud on trouve les thermes et le théâtre, les thermes occupent tout un îlot. On a construit sur ces thermes une église qui a permis leur conservation, elles étaient alimentées par un aqueduc de 8km de long, on y trouve des salles d’entraînement à la lutte et des bibliothèques. Le théâtre de Jublains va profiter d’une pente naturelle, il a été construit au règne de Domicien entre 81 et 83 avant JC par Orgétorix, il a connu deux phases de construction, la première présente un édifice circulaire qui est décalé de la voie centrale, il n’a pas durer longtemps car après il sera reconstruit sur u plan demi circulaire et on le réaligne sur la trame urbaine. La forteresse de Jublains est un édifice assez exceptionnel pour l’époque, il existe encore des salles en élévation. Ce monument est constitué en trois parties construites à trois époques différentes. La forteresse centrale est la plus vielle et la plus cossue des habitations, on construit ensuite un fossé et un talus qui est daté entre 275 et 285 après JC, on construit enfin un rempart qui n’a jamais été fini. Il pourrait s’agir d’un monument public qui devait être un grenier de l’Anonl pour collecter les impôts de la cité en grains, il a sûrement du avoir un rôle dans le stockage des métaux précieux.