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les reliquaires

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Message  Admin Mer 7 Nov - 21:34

Le 12ème siècle : un temps de rupture
Les statues reliquaire :
Les premières statues reliquaires :

On sait que l’an mille n’a pas été une période de peur et de désordre social. Malgré que l’on atteste qu’après l’an mille il y eu une évolution, c’est donc une période charnière. Les évolutions sociales de la chrétienté médiéval n’ont pas laissé indifférents les images. En premier lieu la transformation de la croix en crucifix. La croix apparaît sous Constantin, car dans sa vision le christ est encastré dans une croix. Le christ apparaît à Constantin pour l’inciter à faire de la croix son symbole. Il fait donc inscrire ce signe sur les boucliers de ses soldats. Le tout est d’opposé le signe de la croix aux signes païens. Ce moment fondateur est en opposition aux images déjà existante. Ex: mosaïque de l’abside « sant Appollinaire in classe » de Ravenne > fait référence à une croix monumentale orné de pierre précieuse qui se réfère à l’iconographie biblique. Les ampoules de pèlerinage : ampoules de Monza VI et VII siècle. Si on représente cette image signe, c’est parce qu’on est encore dans une situation de méfiance face aux représentation divine. Le crucifix est une évolution de la croix, c’est l’image du crucifié et donc représente un changement dans les mœurs. Il s’agit là de dévoiler l’humanité du Christ. La position du christ est soigneusement décrite dans la littérature. « crucifixion » des évangiles de François II.
On observe la constitution de la conception des images. Le culte des reliques permet d’évoquer le passage des reliquaires à l’image reliquaire, dans laquelle l’image accueil la relique elle-même. Cela désigne le corps ou les cendre d’un défunt. A partir des persécution on développe le culte de ces martyrs. Cet accroissement s’appuie sur le culte de leur relique (les reste ou les reliques de contact). Cela s’explique par la christianisation des peuples barbares. Les miracles sont les victoires militaires soutenu par la religion. Les reliques remplissent ce rôle. Cette dévotion s’accompagne d’une dévotion aux images qui représentent ces saints.
On ne possède pas de reliques corporel du Christ. Mais on possède des reliques de la vraie croix, les voiles (le linceul), le saint sang (recueilli au moment de la crucifixion) et on y ajoute des reliques (saint prépuce) > ex : reliquaire de l’ombilic du christ 15ème, les dents de lait du christ, le lait du sein de la vierge… Très rapidement un certain nombre d’objection se lève contre ce genre de relique. Notamment par Gieuret Nogent qui a écrit un traité sur les vraies et fausses reliques. Il ne remet pas en cause les abus de ces reliques, il demande simplement une clarification historique et une évaluation des objets. Ce culte sert à la multiplication des images. Le massacre des innocent est prétexte à développer des images de ceux-ci, par exemple.
Dans ce contexte le reliquaire atteste son contenu et sa provenance (papauté). Il symbolise son contenu, c’est la cas de la Châsse de Mumma qui fut trouvé au 17ème, le châsse de Bellac est la lus ancien reliquaire en forme de sarcophage et qui possède une iconographie d’inspiration biblique. Puis ultérieurement le reliquaire va représenter la relique elle-même > Buste reliquaire de saint Baudime 12ème. C’Est-ce qui permet le balancement du statu de l’image au Moyen Age. L’image sculpté est d’abord réalisé pour servir une relique, mais progressivement la présence de relique est oublié et on valorise l’image elle-même. Le bras reliquaire de Saint Georges montre à nouveau l’utilisation de la sculpture qui va prendre les dehors de la relique. Les matières précieuses qui sont utilisé (or argent…), c’est pratique car cela rend visible cette métaphore qui indique que « les saints sont les pierres vives » « ils sont plus important que l’or ». Ainsi l’incrustation de ces pierres on d’abord une valeur excatologique. C’est la manifestation de la promesse de la béatitude promis aux pèlerins. Ce reliquaires sont considérées comme une anticipation de la Jérusalem céleste L’image répond à des enjeux bien précis. C’est en l’an mille que la statue en ronde-bosse devient aussi sacré.
> La majesté de Sainte Foy de Conques :
On voit rapidement se multiplier les images et donc les reliquaire. Cette reliques est composite (or et pierres précieuses). La tête est de la basse Antiquité et fut placé sur un buste en bois revêtu de plaques d’or, au 9ème siècle. Ce buste contient des reliques de la tête de Sainte Foy. Il s’agit d’un noyau sculpté en bois et revêtu de métal. La disproportion est du aux ajouts d’élément de part le temps. On date la tête du 5ème ou 6ème siècle. La datation de la sculpture carolingienne est dur à établir, car elle ne cesse d’être remaniée.
Sainte Foy fut martyrisé en 303, lors de la dernière persécution. Datien se rend a Agen et veut faire nier à Sainte Foy ses croyances, elle fut brûler et torturé. On place donc les restes dans la relique. Cette relique est volé par Ariniscus qui est moine et l’amène à Conques. Ce moine est protégé par dieu au moment de sa fuite, ce qui atteste son geste. Les gardes sont aveuglé par dieu au moment où il l’a vole ce qui lui permit de s’enfuir.
La relique fait l’objet d’un pèlerinage. Elle attire les malades ou les prisonniers. C’est un trésor monastique qui permet de confirmer l’indépendance de ce monastère face aux féodaux, elle est même balader dans l’enceinte du monastère pour le protéger. Elle émet des bruits la nuit, elle protège… Un certain nombre de source atteste ces faits, « le livre des miracles de Sainte Foy » écrit par un clerc angevin, dans lequel il compil les miracles. Le miracle principal est celui de Guibère qui retrouve la vue miraculeusement après son pèlerinage à Conques. Il rencontre son maître qui lui arrache les yeux, ceux-ci sont emporter par une colombe. Un an plus tard Sainte Foy apparaît à Guibère, qui l’incite à un autre pèlerinage. Il prie toute une journée et durant la nuit il retrouve la vue.
Tout ce qui touche au visuel est fondamentale, le désir du pèlerin c’est de voir la statue et ses yeux. L’échange visuel entre la relique et le pèlerin se perpétue jusque dans ses rêve. La manière de présenter la sculpture, joue un rôle dans la croyance et l’histoire.
> La majesté de Clermont :
Le moine Robert voit son prédécesseur dans l’atelier de l’orfèvre en train d’élaborer une statue de la vierge à l’enfant. Cette statue est recouverte d’or et pleine de relique. A la suite de ce rêve il fait réalisé la statue apparut dan son rêve. C’est la, le rêve qui crée la relique.
Conclusion : Au tournant de l’an mille les pratique cultuel ressemble aux pratiques byzantine. A la différence que les images ne sont pas icône, mais des statue e ronde-bosse et la puissance surnaturel est initialement du à la présence des reliques situé à l’intérieur. Alors que chez les byzantins les icône possédait des forces en elles-mêmes sans posséder de relique. On voit bien que les hérésies sont particulièrement iconoclaste. Ce qui indique qu’a ce moment là le culte des images est encore un culte de l’image et non un culte des reliques. A partir du 10ème siècle, le reliquaire est plus important que la relique. On oublie qu’ils contiennent des reliques.
> Le rôle de ces images face aux hérésie :
Le développement de ces images est une réponse aux hérésie qui dénonce toute forme de médiation entre dieu et les hommes. Ils dénoncent le culte de la croix… L’hérésie de Pierre de Bruys qui est un personnage qui suscite une réaction, qui condamne les images ignominieuses du Christ en croix. Il conteste le sacrement de l’eucharistie. On décors la façade de l’église Saint-Gilles du Gard, d’une représentation de la cène, qui est l’évènement fondateur de l’eucharistie.
4- Le Moyen Age centrale et les images :
> L’héritage :
L’opposition au culte des images se termine au 9ème et 10ème siècle. On a donc le développement d’une chrétienté figuré. Cette image est un canal de prière, un support qui permet d’accéder à la dévotion, c’est le symbole de l’identité chrétienne, c’est l’expression du pouvoir divin (miracle)… Les images sont là pour instruirent, pour émouvoir… A l’intérieur même de l’Église reste un certain nombre de débats sur la place que ces images doivent prendre. Cf. : lettre de Bernard à Guillaume de Saint Thierry. Bernard de Clervaux est le fondateur de l’ordre des cisterciens qui appartient aux ordres fondés au 12ème siècle, qui vise à retrouve la pureté de la vie évangélique primitive, austère… Ils s’élève contre les église romanes qui distraient le moine de la prière et oriente le pèlerin vers la richesse et non l’aide aux pauvres. C’est donc la création d’un esthétisme de la pureté qui éloigne la représentation figuré. Bernard établis une distinction entre les évêques (clergé séculier = des siècles) et les moines (clergé régulier = conduite de vie). La richesse de l’ornement sert aux évêques, pour éxiter la dévotion des pèlerins. Bernard ne remet pas en cause le discours théologique de l’image il n’est pas iconoclaste, il voit dans le vaste une occasion de distraction, une perte de fond revenant à l’assistance aux pauvres. Il accepte le rôle didactique des images, mais il considère que dans les monastères elles sont vastes.

> Suggère et le débat sur la place des images :
Il a écrit un texte théologique sur la place des images. Cette philosophie Néo-platonicienne et notamment du mythe de la caverne. L’idée est que les beautés terrestre (vitraux, pierres précieuses…), sont des images qui donne une vision des beautés de la Jérusalem terrestre. Il y a un espèce de fil conducteur entre les lumières matérielles et les lumières divines. Il maintient que la splendeur des images est un facteur d’élévation vers la perfection divine.
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